[REPLAY 📺]:"QUOTIDIEN" SUR TMC !
AMEL, VITAA ainsi que CAMELIA JORDANA étaient présente ce lundi pour présenter leur projet commun "S O R O R E" (sortie le 4 juin) et de son premier single, qui fait de nouveau parler des années après la sortie de sa version originale : 'M A R I N E'. Je n'irais pas ici discuter, comme tous les médias à la chasse au buzz, de l'opportunisme ou non de reprendre ce titre, aussi marquant d'une époque, et surtout de son interprète, soit-il. Tout juste aurais-je préféré, pour ma part, que nos trois dames s'évitent une polémique de plus, surtout pour Amel et Camélia qui ont déjà eu, malheureusement dans leur carrière, maille à partir avec bien des réactionnaires. Mais puisque l'occasion m'est permis, je ne saurais tout de même que trop rappeler aux gens qui reprennent encore et encore le même montage hideux issu de plusieurs sites ultra conservateurs, discréditant Amel sur des propos qui lui seraient attribués, et qui ne sont en fait qu'aussi tronqués, déconnectés de tout le contexte de l'époque où elle a eu le malheur de répondre à une simple question d'un journaliste à l'antenne d'une radio, à 23 ans d'âge qu'elle avait à ce moment là. Et qu'elle a proposé sa réponse sur un sujet de malaise social d'une certaine jeunesse issue de l'immigration et de ce sentiment qu'ils étaient en droit d'avoir à ce moment là d'être considérés comme des citoyens de second rang et qu'ils pouvaient en réaction se sentir mieux accepté par le pays d'origine de leurs parents ou grand-parents, alors qu'ils ne l'ont pas connu eux mêmes. Amel a eu ce malheur de faire preuve d'une certaine empathie vis-à-vis d'une certaine jeunesse caricaturée, de plus dans un débat ambiant nauséabond de l'époque, en 2007. Et il s'en est traduit dans la tête des gens de peu de réflexion qu'Amel, elle-même, préférait les pays de ses ancêtres que celui qui l'a vu naître. Une dernière fois, j'ai rarement entendu quelque chose d'aussi FAUX ! Amel aime les gens, aime le quartier qui l'a vu grandir, les ami(e)s et les associations de quartier qui lui ont permis de faire de la musique, l'émission française qui lui a permis de se faire connaitre et le public qui le soutient depuis quasi 17 ans dans tous les coins de France où elle vient chanter depuis autant d'années (comme n'en connaitront probablement jamais ceux qui cherchent encore et toujours aujourd'hui à la discréditer à la moindre prise de position humaniste, citoyenne). Alors, j'invite celles et ceux qui profitent de manière abominable de la sortie de ce single qui reste un hommage à une femme et ses convictions (que chacun peut cautionner ou non...) à faire preuve d'au moins une certaine richesse de vocabulaire dans leurs diatribes sans plus tomber dans le racisme qui en accuserait un autre, sans plus tomber dans le sexisme aussi basique qu'il est crasseux à l'ère des Me Too, Balance Ton Porc et de tout la fronde féministe actuelle... et surtout d'offrir une hauteur de débat qu'un pays comme le nôtre mérite, et pas juste cette satisfaction si aisée et toute gorgée de testostérone d'avoir réussi à mettre à l'amende trois artistes, alors que cela ne changera jamais le malaise sociétal actuel; et qu'on ne gagne jamais d'élections à force de dédins ou de posts sur les réseaux sociaux qui ne font montre, parmi certains citoyens, que de leur grande capacité à montrer la pire part d'eux mêmes. Alors, rappelez vous-en (que je trouve bien ou malvenue la reprise de ce titre), personne ne mérite ce déluge de haine en guise d'argument pour défendre une idéologie ou une autre. Certains diront qu'elles offrent ainsi un nouvelle tribune facile à une future potentielle candidate. Et bien pour ma part, je vois en les réponses qu'elles recoivent depuis la sortie du single (remixé) autant ce que je craignais de vomissures à la langue française même que d'arguments à faire valoir quant au fait que cette chanson est encore et toujours d'actualité malgré la soit disant volonté de certains à faire croire que l'époque aurait changé, que les extrêmistes auraient un avenir alors que les réponses qui sont offertes à Amel, Vitaa ( Oups... pour notre belle lyonnaise aux origines italiennes ) ainsi qu'à Camélia, en ligne, aujourd'hui, sont presque pires en temre de violence, de radicalisme que celles qui avaient été donné à l'époque à Mélanie (Diam's). Alors, messieurs/dames les responsables... choisissez mieux vos adversaires, ils se présenteront là où ils auront à le faire.. dans les urnes. Les artistes, eux, sont des citoyens comme les autres qui s'expriment ou non sur les enjeux de société. Mais, plus encore, choisissez mieux celles et ceux qui vous défendent car ils ne valent, pour certain(e)s, pas beaucoup mieux que ceux qui étaient fustigés pour leurs comportements outranciers de l'époque où la première version de ce titre est sortie, au vue de la basses flagrante du vocabulaire et des argumentaires aussi mensongers qu'orduriers employés pour tenter de discréditer tels ou tels personnes, artistes. À votre bon coeur de prouver dignement que vous n'êtes pas (ou plus) ce que craignait Diams il y a 15 ans. Pardon de l'honnêteté, mais ça me parait mal embarqué pour le moment. Ou bien, faites prendre conscience à vos partisans qu'une pause avec les réseaux sociaux serait là plus que bienvenu.
(Edito' BENT WORLD)
Voilà. Excusez cet édito aussi spontané qu'il est aussi l'expression d'une immense lassitude autant vis-à-vis de certains médias complices d'une (nouvelle) campagne de déstabilisation sur cette fois un projet qui ne reste pour l'essentiel qu'un projet de 3 artistes qui ont repris quelques uns des grands classiques de leurs répertoires respectifs pour les amener vers ce concept féminin 'tripartite' que vis-à-vis de certains réactionnaires qui n'ont eu manifestement rien d'autres à proposer comme réaction à ce premier extrait que celle qu'on pouvait caricaturalement attendre d'eux, bien qu'ils aient soi disant... 'changé'... Oups ! Comme disait Nietzsche, le diable se cache dans les détails. Bref. La suite au prochain épisode, même si tous autant que l'on est, amoureu(x)(ses) de la musique, on se passera aisément de toutes ces 'diableries'.
REPLAY (dispo 30 jours)
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